Dans le souci de relancer les activités économiques des pays dans un contexte particulièrement difficile dû à la pandémie de la Covid-19, l’option d’apprendre à vivre avec le virus est plus que jamais privilégiée. Il importe donc dans ce contexte difficile, de venir en aide aux entreprises pour éviter leur effondrement qui aboutira à coup sûr, sur une crise socio-économique. Dans cette libre opinion, le Directeur Général de l’entreprise GCENT Consulting, Sam Kodjovi ADAMBOUNOU, interpelle les dirigeants africains. Lire la réflexion
Maintenant que nous apprendrons à vivre avec la Covid-19, il est temps pour nos pays de construire des HÔPITAUX ou CLINIQUES pour nos entreprises malades du Coronavirus pour éviter un taux élevé de contamination du tissu socio-économique. Un tissu qui est déjà en état de convalescence mais encore en soins intensifs.
La principale remède viendra essentiellement de l’ETAT qui doit avoir la même diligence que pour les malades aux Covid-19.
L’ ENTREPRISE, l’ ENTREPRISE, l’ ENTREPRISE doit devenir une priorité de premier plan car c’est elle qui fera garder les emplois et réduire le taux de chômage. L’entreprise car c’est elle qui permettra de garder le pouvoir d’ achat de la population.
C’ est aussi elle, qui fera augmenter les recettes fiscales de l’Etat et faire des investissements dans l’économie en évitant aux institutions financières une crise financière.
Le refinancement de nos entreprises est vraisemblablement la solution à une crise de l’économie réelle (baisse de l’offre et la demande). Les entreprises togolaises notamment les TPE/PME/PMI sont particulièrement vulnérables , fragiles voire en détresses ; victimes d’ un début d’ année 2020 électorale (baisse des activités économiques) et d’une crise sanitaire matinale, mériteraient donc d’un SOS en cette période de reprise progressive d’activités.
Nos entreprises se doivent elles-mêmes d’ améliorer leur propre Résilience et faire de la Veille Economique (déceler les signaux faibles; intelligence économique) afin de retrouver leur santé et leur compétitivité.
Sam ADAMBOUNOU